On the road again
Le genre de journée longue, éprouvante, mais qui donne plein de choses à raconter...
Alors je commence par le début : lever à 5h ce matin, pour un départ (lacrymalement bien fourni) à 6h05 de la gare de Nantes, direction Paris. J'ai juste dormi (entre deux fuites des yeux). Rendue à Paris, le drame : l'escalator pour sortir du termminal ferrovière est en panne!!! Au moment où je regrdais les escaliers avec mes 26 kilos de bagage en me disant que j'allais y rester, un gentil monsieur m'embarque la grosse valise (18 kilos au compteur) avec un "pour une fois que je voyage léger!", mes lombaires étaient sauvées!
Enregistrement en avance sur l'horaire demandé par la compagnie, mais le plus vite possible (deux valises pour moi toute seule, c'est assez stressant/lourd à gérer). Puis poireautage tranquile en salle d'embarquement. Quand soudain monte une clameur de fin du monde dans l'aéroport, je passe 10 bonnes minutes à regarder partout l'air inquiet pour finalement localiser la manifestation des employers air France de l'autre coté des contrôles de sécurité. Et un coup de flippe, un!
Pour l'embarquement, j'ai testé une nouvelle technique : attendre. Je suis restée tranquillement avec Isaac Asimov dans mon siège et ai embarqué en dernière dans l'avion. Eh bien, ça fait du bien de prendre son temps!!!
Le vol s'est très bien passé, à coté d'une gentille dame qui partage ses pringles-à-deux-dollard-les-dix, même si je n'avais pas la fenêtre, j'ai encore dormi.
Une fois à Montréal, commence la galère monumentale des formalités. Heureusement, j'avais tous mes papiers!!! Après être passée avec une "déclaration" (papier où l'on coche que l'on n'importe rien) à la douane, j'ai du me rendre aux services d'immigration canadiens. Conclusion : vive Asimov!!! plus de trois quarts d'heure d'attente pour qu'un type me fasse ensuite sortir tous mes papiers sans même les lire... Enfin, j'ai mon permis de travail.
Après ces joyeusetés, j'ai pu retrouver mon maître de stage (André) ainsi que Léa (ouioui, ma grande tante) et son amie Diane, qui avaient fait le déplacement à l'aéroport juste pour me faire un coucou (et du coup passer une heure à discuter avec mon maître de stage en m'attendant...). Ensuite, André m'a emmenée voir le centre de recherche où je vais travailler pour lui, puis ensuite à mon logement, petit appartement en sous-sol que je partage avec trois garçons.
Pour finir, quelques petites courses et là je pense m'écrouler bientôt, il est ici à peine 22h, mais mon corps est encore un peu à l'heure française, soit 4h du matin... Il ne me reste plus qu'à trouver le courage de défaire ma valise, la douche attendra demain matin, je pense...
Nhi!